EP 075 – Comment les visionnaires font la différence?
Comment les visionnaires font la différence? J’ai appris qu’il n’y a rien d’extraordinaire à vivre longtemps. Le vrai intérêt de la vie, c’est d’accomplir des choses qui nous survivent. Et c’est justement la caractéristique majeure des dirigeants « visionnaires ». On se souvient d’eux. Pourquoi, parce qu’ils arrivent à faire des choses qui leur survivent.
Il m’a été posé un jour la question de savoir quelle est la meilleure façon d’avoir de l’impact en tant que dirigeant et même la réponse a été facile pour moi, parce que j’avais déjà travaillé à plusieurs reprises avec mes équipes et nos clients sur comment avoir de l’impact en tant que dirigeant, en tant que manager. Aujourd’hui, je partage cela avec vous.
Pour avoir de l’impact en tant que manager, il faut travailler à :
- Laisser des résultats significatifs. Multiplier par 10, 200 voire 1.000 et plus les résultats que vous avez trouvés. Par exemple, la valorisation d’Apple était à 197 milliards de dollars quand Tim Cook, son PDG actuel l’a récupéré après la mort de Steve Jobs. Aujourd’hui, la boite vaut plus de 3.000 milliards. C’est de ça qu’il s’agit.
- Laisser des dispositifs, des systèmes et des infrastructures de production, de garantie ou de facilitation de résultats significatifs. Voyez juste ce que l’Emir de Dubai a fait de Dubai et le positionnement, les infrastructures, la nouvelle culture qu’il lui a légués et vous comprenez tout !
- Développer des hommes et femmes (leaders) significatifs capables d’utiliser le système pour délivrer des résultats significatifs et le faire évoluer en mieux. Si tout ce que vous avez construit ne doit pas s’écrouler, il faut des hommes forts qui vous remplacent et qui les pérennisent.
Voilà ! Ce sont les indicateurs de performance d’un leader visionnaire. Ce sont ceux-là que vous devez développer l’obsession quotidienne de réaliser. Oui, on sait qu’un dirigeant a fait un travail extraordinaire après son passage lorsqu’il optimise l’organisation de façon significative.
Si le business ne continue pas de performer et de dominer son marché après votre passage, il y a de fortes chances que vous n’ayez rien bâti ! Si votre organisation, votre pays ne continue pas d’avoir un nom lorsque vous trépassez, c’est que vous n’avez rien fait d’extraordinaire. Ce n’est pas une organisation. Une organisation survit et surperforme par rapport à son dirigeant. C’est ça qui montre qu’il est un visionnaire. C’est ça qui montre qu’au-delà de lui-même, il y a une vraie vision derrière son engagement et qu’il a su le transmettre aux autres.
Pour y arriver, il doit se concentrer à assurer durant son passage ce qui suit :
- UNE PROGRESSION SIGNIFICATIVE. Avec un repositionnement significatif pour réjoindre le PELOTON DE TETE en GENERAL LE TOP3 voir le #1 au niveau national, régional et mondial.
- DE LA SOLIDITE ET DE LA DURABILITE ARCHITECTURALES. Grâce à une transformation Culturelle, un réseau, un dispositif et des systèmes significativement optimisés, souvent renforcés et réadaptés qui survivent au temps et à la concurrence, avec du conservatisme et de l’adaptation réaliste.
- DE LA TRANSMISSION AUTOMATISEE. Grâce à un dispositif, des programmes et un leadership model huilés qui permettent d’assurer le transfert de l’état d’esprit et d’expertise d’une génération de managers et de dirigeants à une autre afin d’assurer la continuité de la progression et de la solidité architecturale.
Et n’importe qui peut devenir un visionnaire pourvu qu’il tienne à réaliser des choses qui lui survivent, à les laisser dans un état meilleur qu’il ne les a trouvés. Même un chef de service qui prend service ou s’apprête à prendre service, c’est ce qui doit absolument caractériser son empreinte managériale. Ce qui veut dire qu’il doit s’atteler chaque jour à optimiser les performances de façon significative, à créer des dispositifs qui vont lui permettre de pouvoir renouveler les performances par lui-même ou ses collaborateurs et être en train d’inspirer et de former pour développer les futures générations de managers qui vont prendre le relai. C’est ainsi qu’il laissera un héritage managérial à fort impact.
Vous allez me demander si c’est aussi simple, pourquoi la plupart des dirigeants ne parviennent toujours pas à léguer un si bel héritage. Il y a deux points importants ici :
- Il y a des DIRIGEANTS mercenaires et chasseurs de PRIMES / de SATISFACTION PERSONNELLE ou les DEALERS. Ceux-là ne construisent pas, ils fragilisent et/ou détruisent les dispositifs pour faire des résultats de court terme.
- Il y a les dirigeants qui savent que SE NOURRIR constamment de l’obsession de bâtir quelque chose qui délivre les performances, profite aux autres au-delà du profit immédiat qu’ils en tirent eux-mêmes ; ceux-là ont la conscience et l’engagement de bâtisseur.
Avant que je ne propose quelques questions qui permettront à quiconque de laisser et de développer cet élan visionnaire, je voulais partager avec vous deux réflexes que j’ai développés en suivant les formations de John C. Maxwell et qui permettent de développer l’art de la construction visionnaire et de la capacité concentrée d’une organisation à impacter.
- À chaque fois que tu dois faire un travail, demande-toi : « Qui dois-je former pour le faire prochainement à ma place ? » Cela oblige à inspirer et former d’autres pour pérenniser. Vous pouvez devenir un visionnaire – rien qu’avec ça !
- À chaque fois que tu finis de réaliser un exploit, demande-toi : « Quelles étapes, méthodes, règles et outils m’ont permis de réaliser cet exploit et que je dois transformer en dispositif ou système et transférer à mes collaborateurs ? » Vous allez contribuer à la solidité architecturale et développer des systèmes qui contribueront à perpétuer ainsi votre excellence. Et c’est ce que les visionnaires font tout le temps.
Si vous pouvez déjà vous poser constamment ces deux questions et répondre de façon concrète, vous allez entrer dans l’approche de la capacité visionnaire à impacter en tant que dirigeant.
Rien qu’en traitant la première question, vous saurez déjà developer des hommes significatifs (développés par la formation). Et si vous répondez à la deuxième question, vous laisserez des systèmes significatifs.
Ensuite, vous pouvez davantage structurer votre capacité d’impact visionnaire et faire de sorte qu’on se souvienne de vous, de votre passage, de votre impact en tant que dirigeant en répondant et en traitant les points suivants :
- Qu’est-ce que je veux faire du business / de l’organisation / de l’unité qu’on m’a confié ou que j’ai créé (si vous êtes à votre propre compte) ?
- Au-delà de relever les défis immédiats, quels héritages je veux laisser ?
- Comment j’aimerais qu’on se souvienne de moi en tant que dirigeant et bâtisseur ?
- Quels sont les points, focus, leviers et habitudes à développer pour forger la construction visionnaire durable ?
- Quelle est ma FEUILLE DE ROUTE pour BÂTIR un BUSINESS DURABLE / UNE ORGANISATION OU UNE UNITE (ultra-performante) qui performe au-delà de mon passage ?
Oui ! on peut devenir un visionnaire en s’attelant à traiter ses questions. La plupart des gens disent que les choses sont relatives mais je réponds toujours que tout est une question d’approche. Si vous pouvez vous atteler à utiliser une approche comme celle-là, vous allez devenir un dirigeant visionnaire bâtisseur. Bien évidemment, il y a bien d’autres choix à faire pour structurer et asseoir une vision. Nous le verrons dans la suite !
J’espère qu’à cette étape, vous avez déjà de quoi devenir un dirigeant visionnaire ? Si la réponse est oui ! Je me réjouis. Si c’est non ou que vous avez d’autres questions, les réponses sont bien sûr dans la suite.